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Échographie
Définition
L’échographie est une technique d’imagerie qui est apparue il y a environ une trentaine d’années et qui occupe une place essentielle dans l’Imagerie Médicale. Cette technique est simple, basée sur les ultrasons, qui ,à la différence de la radiographie, n’utilise pas les rayons X. Elle est applicable sur de nombreux organes, et réalisable chez la majorité des patients.
Sur le plan technique, elle utilise des ultrasons à différentes fréquences, ce qui permet d’explorer des organes différents. La sonde d’échographie envoie des ultrasons de fréquence variable en direction de l’organe analysé et réceptionne les ultrasons qui ont été réfléchis par la structure rencontrée. En temps réel, ces informations sont analysées par un ordinateur qui les traduit sous forme d’une image qui apparaît sur l’écran de l’échographiste.
Sur le plan pratique, l’examen est réalisé par l’intermédiaire d’une sonde, qui est promenée à la surface du corps. Un bon contact est obtenu par l’intermédiaire du gel qui est appliqué sur la région à examiner. Il s’agit d’un gel à base d’eau, qui ne tâche pas et qui n’entraîne pas d’allergie.
L’échographie permet l’analyse de nombreux organes :
Echographie profonde abdominale
L’examen est généralement réalisé à jeun d’au moins 4 heures. Cela permet de limiter la quantité d’air dans le tube digestif car l’air perturbe fortement la transmission des ultrasons. Par ailleurs, pour l’étude de la vésicule biliaire si le patient n’est pas à jeun la vésicule sera vide et par conséquent non analysable.
Echographie pelvienne
Cet examen permet l’exploration de l’utérus et des ovaires chez la femme, et de la prostate chez l’homme. L’examen est généralement réalisé vessie pleine (boire ½ litre d’eau 1h avant l’examen). La présence d’eau dans la vessie permet de créer une bonne fenêtre acoustique qui facilite la transmission des ultrasons. Cela permet également de refouler les structures digestives qui pourraient s’interposer pour l’analyse fine de cette région.
L’échographie pelvienne peuvent la plupart du temps être complétée par une exploration « endo-cavitaire ». Cette exploration permet une analyse plus précise de l’organe exploré. On utilise alors une sonde de petit calibre qui, après la mise en place d’une protection stérile à usage unique, est placée dans le vagin chez la femme et dans l’anus chez l’homme.
L’échographie superficielle
Elle est réalisable sur de nombreux organes : parotide, thyroïde, testicule, muscle, tendon, articulation, sein, ganglion.
L’échographie obstétricale
Il s’agit d’un examen totalement anodin pouvant être pratiqué sans aucun risque chez la femme enceinte. Il existe principalement 3 échographies qui sont réalisées à chaque trimestre et prises en charge par la Sécurité Sociale :
Au cours du 1er trimestre : l’examen, devant être réalisé idéalement aux alentours de la douzième semaine d’aménorrhée, permet : la datation de grossesse, l’appréciation de la vitalité embryonnaire, la précision du nombre d’embryon(s) et la mesure de l’épaisseur de la nuque.
Au cours du 2e trimestre : l’examen est réalisé aux alentours de la 22ème semaine d’aménorrhée. Il s’agit de l’échographie morphologique qui permet de dépister d’éventuelles malformations. C’est un examen d’une durée de trente minutes. Il apprécie les différents organes et recherche d’éventuelles malformations.
Le 3e trimestre : l’examen est réalisé idéalement aux alentours de la 32ème ou 33ème semaine d’aménorrhée. Il vérifie d’éventuelles malformations tardives. Il permet de contrôler le poids et la croissance du fœtus. Il apprécie la position du foetus, l’aspect du placenta et la quantité de liquide amniotique.
L’échographie de contraste
il s’agit d’une nouvelle technique, réalisée après injection intraveineuse d’un produit contenant des micro-‐bulles d’hexafluorure de soufre. Cet examen permet une analyse plus précise des organes. Donnant des informations complémentaires à celles du scanner et de l’IRM, il permet la caractérisation de certains nodules, notamment hépatiques. Les contre-‐indications sont les maladies cardiaques, l’insuffisance respiratoire sévère, l’hypertension artérielle mal contrôlée, la grossesse, l’allaitement et un âge inférieur à 18 ans.
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